Les bleuets, du bonheur en bouche! - Infothèque Cuisine l’Angélique

Vous avez les bleus? Mangez des bleuets! C’est du bonheur en bouche!

Le bleuet est un bon complice de notre santé. Il est étonnant à quel point il procure différents bienfaits dont il faut profiter.

Cette petite baie bleutée recèle des trésors de vertus antibiotiques, anti-inflammatoires, antioxydantes, hypolipidémiantes, vasoprotectrices et hypoglycémiantes.

Contre l’infection urinaire, troubles du tube digestif, les flatulences notamment, le bleuet ne donne pas sa place non plus!

Une arme contre les radicaux libres

Les radicaux libres générés par l’activité régulière de notre système ont tendance à endommager en partie les cellules de notre organisme avec le temps. Or, la consommation d’antioxydants contribue à en ralentir le processus. Les bleuets font partie des fruits les plus riches en antioxydants qui aident à prévenir des maladies comme le cancer, les troubles cardiovasculaires et les infections.

Ce fruit est très riche en anthocyane, un flavonoïde à la solide action antioxydante. Ces effets bénéfiques pourraient contribuer notamment au ralentissement de problèmes cognitifs liés au vieillissement.

Des yeux d’aigle

Les bleuets seraient de bons amis de nos yeux en préservant notre santé oculaire, limitant la progression de certaines maladies du vieillissement de l’œil comme le glaucome, la cataracte ou la myopie.

Riches en vitamines A, C, K, en fer, en potassium et en manganèse, les bleuets pourraient aider à la coagulation du sang tout en préservant la bonne santé des os et le bon transport de l’oxygène aux cellules des tissus et des muscles, sans oublier son fort travail sur la bonne condition de notre système immunitaire.

Une bonne digestion

Excellent complice de la digestion, le bleuet est aussi peu calorique, car il contient 85 % d’eau. Grâce à sa bonne teneur en fibres, il peut agir sur la santé de la flore intestinale en limitant la constipation.

Des recherches menées à l’Université de Montréal ont démontré des propriétés antidiabétiques au jus de bleuet sauvage fermenté. Cela pourrait entre autres prévenir le développement du diabète.

De plus, ces chers petits fruits de grande valeur sauraient même nous faire sourire, semble-t-il! Leur forte concentration de flavonoïdes contribuerait à l’augmentation du flux sanguin au cerveau et permettrait, dit-on, une meilleure régulation de l’humeur!

Souriez! Vous mangez des bleuets!

Le bleuet dans l’Histoire

L’histoire du bleuet semble récente. Ce petit fruit serait dégusté depuis quelques siècles, croit-on. Les autochtones d’Amérique du Nord en connaissaient les propriétés. Ils l’apprêtaient cru, cuit ou séché au soleil ou le conservaient dans la graisse animale. Ils y trouvaient ainsi une bonne source de vitamines même dans les périodes hivernales les plus dures.

Un bon bol de bleuets lors d’une grosse tempête de neige, n’est-ce pas une belle bouffée de bonheur?

Myrtille ou bleuet?

Est-ce le même fruit?
Eh bien non! Il y a une différence!

D’abord, le bleuet est originaire d’Amérique du Nord alors que la myrtille, sa cousine, pousse en régions françaises. Si ces deux espèces différentes appartiennent à la même famille d’Éricacées Vaccinium, la myrtille est beaucoup plus difficile à cultiver que le bleuet, car elle pousse à raz du sol principalement dans les zones forestières. Les bleuets sauvages correspondent à l’espèce des Vacciniums Angustifolium, c’est-à-dire des bleuets à feuilles étroites ou bleuets sauvages, tandis que la myrtille sauvage se range du côté de l’espèce des Vacciniums Myrtillus. Les bleuets, baies plus grosses que la myrtille, poussent en grappes dans des arbustes d’un mètre à 2,5 mètres de hauteur.

La myrtille sauvage, emblème du massif vosgien, est d’un bleu très foncé, presque noir et sa chair presque rouge et son goût de tannin révèle une amertume plus prononcée que celle des bleuets. Le bleuet sauvage qui pousse dans des arbustes beaucoup plus petits que le bleuet cultivé présente aussi des baies beaucoup plus petites. Le bleuet est plus bleuté et se retrouve dorénavant en culture dans différents pays du monde : États-Unis, Pologne, Suède, Australie, Allemagne, Pérou, Chili et Nouvelle-Zélande.